1989 CHÂTEAU MONTROSE 1989

Pendant de nombreuses années, j'ai soutenu avec véhémence que le Montrose 1989 est un vin de référence pour le domaine. Après y avoir goûté plusieurs fois au cours des deux derniers mois, je n'ai jamais trouvé une seule occasion de modifier ce point de vue. Dégusté à la verticale à Londres, il continue de briller, n'ayant jamais perdu de sa superbe ces dernières années. C'est un assemblage de 65% Cabernet Sauvignon, 25% Merlot et 10% Cabernet Franc qui a été récolté du 11 au 28 septembre. De couleur lucide, les arômes ne se taisent pas avec des notes vibrantes de mûre, de myrtille et de truffe noire, des notes de sous-bois, le tout avec une précision sensationnelle que peu peuvent égaler dans ce millésime (en effet, sa précision lui confère un placage de modernité puisque "la précision " est désormais plus courant à Bordeaux). La bouche est brillamment équilibrée avec des tanins filigranes. Il y a ici une merveilleuse épine dorsale, extrêmement fraîche et tendue, cristalline même avec un détail exceptionnel, une finale riche en minéraux qui persiste en bouche. Difficile à reprocher, cela pourrait bien être le plus grand Montrose 1989 que j'ai goûté, et ne souhaitant certainement rien enlever au Montrose 1990 que j'ai goûté à côté, le 1989 est maintenant celui que je choisirais. Est-ce le plus grand Saint Estèphe des années 1980 ? Je le placerais dans le top 5 bordelais des années 1980.

Un vin palpitant qui rattrape heureusement la barre des 90 en qualité, et malheureusement aussi en prix. Corsé, profond, concentré, long, intense, complexe et puissant, le vin s’ouvre sur un nez incroyable de feuille de tabac, cèdre, boîte à cigare, cendre, épices et groseilles. Il ya un volume fabuleux, le poids et la densité en bouche et dans la longue, cigare, et rouge baies emballées en finale. Une heure d’air serait vraiment ajouter beaucoup au vin. Dans quelques années de plus, Je parierais et de donner des chances ce scores encore plus!

 Riche, rond, presque mélasse. Assez impressionnant. Et loin de s'évanouir.

(2010) Arômes intenses de mûre écrasée et minérale à fleurs séchées et de fruits secs, reste frais sur le nez. Corsé, offrant des tanins grands, ronds et des charges de fruits mûrs et de séduction. Ceci est décadent et sauvage, se tournant de noisette et fruité. Une belle bouteille. Ceci est très proche de la qualité de la légendaire 1990.

 Nez ouvert, floral, épicé, rouge, fumé, excitant, ludique, cuir, très bonne complexité. Palais très corsé, dense, fruité foncé, cerises, prunes, cuir, structure sensationnelle, toujours tanin, bonne acidité, fruit riche, une finale dense et élégante, très longue. un bordeaux sur le pic, classique et exigeant en taille.