1996 CHÂTEAU MONTROSE 1996

(9-2007)

Dégusté à la verticale à Londres, j'ai plutôt utilisé la note de dégustation d'une bouteille ouverte à la propriété lors de ma visite quelques semaines plus tard. Le Montrose 1996 est un assemblage de 76% Cabernet Sauvignon, 20% Merlot, 3% Cabernet Franc et 1% Petit Verdot récolté entre le 23 septembre et le 6 octobre. Il a été servi avec le Montrose 1986, cependant, c'est un bien meilleur vin et reconfirme les remarques de Robert Parker lors de sa propre verticale à la propriété en 2014. Pour moi, c'est ce caractère limoneux qui définit le nez - un sol fraîchement labouré et humide qui teintures de fruits noirs — qui vous emmènent directement dans ce château particulier. C'est classique de bout en bout et très bien défini. La bouche est merveilleuse avec une très belle délimitation, une acidité parfaite, des touches de graphite infusant les fruits rouges et noirs qui se fondent dans une très jolie finale florale. C'est clairement l'un des plus grands vins du millésime 1996 et je ferais le plein autant que possible, car il fera plaisir pendant 30 à 40 ans.

Un Montrose mature mais encore jeune qui commence tout juste à montrer ses notes d'herbes, de cuir et d'épices savoureuses. Le milieu de bouche est encore rempli de mûres juteuses et de cèdre. Un Montrose magnifique, somptueux et somptueux avec une longue finale. Profitez-en maintenant et au cours des prochaines décennies.

Couleur rouge sombre. Bonne intensité. Début d'évolution. Nez un peu frais, à la limite de la maturité. On s'y fait au bout de quelques secondes mais, derrière le 2003, c'est dur. La bouche est supérieure. Il y a là la douceur, la suavité et une énergie subtile qui rend ce vin séveux, caressant, minutieux dans son tanin, fondant en finale, avec un goût subtil de fleurs et de fruits. C'est délicieux et assez proche d'un Bourgogne, tant la structure est plus élancée que large. Superbe.

Old school, de style classique, le vin est vif, énergique et obstinément tannique. Le fruit est court, brillant et penche vers le côté strict, austère, de canneberge et de fruits rouges clairs de la gamme de styles. Le vin est un peu plus intéressant au nez développé, bordé de cèdre et de tabac, qu'en bouche. Si tel est votre goût, vous l’aimerez probablement plus que moi.

Rouge Bordeaux moyen, premières notes de maturité. nez très ouvert, en plus des notes florales, violettes, roses aussi une pointe médicinale, excitant, a besoin d'air, bouche très douce, quel merveilleux fruit rouge, il y a encore des tanins, acidité très fine, croquant, corps moyen, mûr à perfection, une touche de tabac, harmonieux, amusant, a beaucoup de débit à boire. Bordeaux à son meilleur, sans aucune prétention à la grandeur. Maintenant jusqu'en 2028

Servi à l'aveugle. Rubis moyen avec beaucoup d'évolution au bord. Très mature et joliment doux et évolué, avec l'acidité et le corps léger à moyen de 1985. Mais non, c'est un 1996 ! Hervé Berland admet qu'il paraît plus vieux qu'il ne l'est.