Le millésime 2001

par Julie Berteloot
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Article millésime 2001

Le millésime 2001 est assez tardif due aux intempéries de la fin d’été, mais reste de très bonne qualité voir même excellent pour les liquoreux. Les vins de 2001 sont généralement plus tanniques que les 2000 et de meilleure garde.

Bordeaux vignes

Bordeaux :

La période hivernale est la plus arrosée depuis 20 ans. Avec le temps capricieux, les merlots murissent très lentement – cette lenteur est toujours un gage de qualité et de vieillissement favorable. Si on associe les trois critères majeurs de la qualité : température, insolation et précipitations, 2001 est le millésime le plus déficitaire depuis 1997.

2001 est de toute évidence l’année des grands terroirs qui ressuient bien avec une nappe phréatique profonde et des rendements limités. Bon nombre de crus de Saint Emilion et Pomerol ont atteint des niveaux exceptionnels de qualité. Les vins offrent un fruit élégant, une matière riche, volumineuse, dense, un bon niveau d’acidité et des tannins aussi solides que racés.

Bien que d’un style classique, ils n’offrent peut-être pas l’étoffe, la densité, la suavité, ni la profondeur des vins de 1998 mais rivalisent avec ceux de 2000 voir même les surpasseront.

Quelques crus ont tout de même élaboré des bouteilles d’anthologie qui défieront le temps, comme il en est toujours dans les millésimes « en retrait ». C’est un millésime froid, océanique, comme 2004 et 1988.

Bourgogne :

Les intempéries épargnent la Bourgogne malgré une perte de 4% de volume par rapport à 2000. Les résultats sont tout de même honorable surtout pour les vins blancs de la Côte d’Or. Pour ce qui est de la Côte de Nuits, les vins rouges se sont révélés de moyenne garde mais très plaisant par leur délicatesse presque « féminine ».

Côte d'Or 2001
Côte d’Or

Rhône :

Si certaines régions font grise mine, ce n’est pas le cas de la Vallée du Rhône. Secs et ensoleillés, les mois de juillet et d’août assurent de bonne conditions pour la véraison et la maturation. Les vins rouges sont puissants, tanniques et de très belle garde. Le prix d’excellence revient aux Châteauneuf du Pape.

Champagne :

Floraison le 20 juin, fraicheur et pluies en juillet, grêle en août,… En 2001, tout est réuni pour gâcher le vin des champenois. De plus, en septembre, le froid et la pluie sont au rendez-vous. Dans ces conditions, les cuvées millésimées sont rarissimes, les collaborateurs ont tous misé sur l’assemblage.

Raisins

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